mercredi 30 octobre 2013

Journée mondiale du sida

1er décembre 2013
La Journée mondiale du sida, organisée le 1er décembre, donne l’occasion à des personnes d’horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie.
Cette journée permet à plusieurs partenaires publics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, dans les pays à forte prévalence mais aussi ailleurs.
Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida aura pour thème «Objectif zéro: zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».
La campagne mondiale de lutte contre le sida, axée sur «zéro décès lié au sida», est à la fois une initiative pour un meilleur accès de tous au traitement, un appel lancé aux pouvoirs publics pour qu'ils agissent immédiatement et tiennent leurs engagements, par exemple ceux pris en vertu de la Déclaration d'Abuja, et un appel aux gouvernements africains afin qu’ils atteignent au moins les objectifs convenus en matière de dépenses nationales en faveur de la santé et contre le VIH, pour garantir le droit fondamental de tout être humain au meilleur niveau de soins de santé possible.

Le Sida dans le monde


  • En 2011, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH. Ce nombre record est imputable au traitement antirétroviral qui permet de vivre plus longtemps.
  • En 2011, 2,5 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une baisse de 20 % depuis 2001.
  • Près de 330 000 [280 000–380 000] enfants ont été nouvellement infectés par le VIH en 2011, soit un recul de 24 % en deux ans seulement, entre 2009 et 2011.
  • En 2011, plus de 8 millions de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral, soit une hausse de 20 % en un an seulement, entre 2010 et 2011. On estime à 7 millions le nombre de personnes n’ayant toujours pas accès aux traitements.
  • Environ 1,7 million de personnes [1,6 million–1,9 million] sont décédées de causes liées au sida en 2011. La tuberculose reste la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH.
  • Les jeunes de 15 à 24 ans représentent 40 % des nouvelles infections à VIH chez les adultes (15 ans et plus).
  • Globalement, les taux d’infection chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont deux fois plus élevés que chez les hommes de la même classe d’âge.
  • Les investissements mondiaux dans la lutte contre le VIH s’élevaient à quelque 16,8 milliards de dollars US en 2011. Mais les besoins sont estimés à 24 milliards de dollars US.
  • Quarante-six pays, territoires et zones imposent des restrictions d’entrée, de séjour ou de résidence aux personnes vivant avec le VIH.
  • Le coût des médicaments antirétroviraux pour un traitement de première intention d’un an a baissé, passant de plus de 10 000 USD par personne en 2000 à moins de 100 USD (traitement le moins onéreux recommandé par l’OMS) en 2011.
  • Dans les pays à revenu élevé, le coût d’un traitement antirétroviral de deuxième intention peut atteindre 6 000 USD par personne et par mois.

  • mardi 22 octobre 2013

    Répartition dans le monde





     Les personnes contaminées par le SIDA dans le monde fin 2001




    Selon les dernières estimations disponibles (OnuSida, rapport de décembre 2001), le nombre de personnes contaminées par le virus du SIDA atteindrait les 40 millions dans le monde. L'Afrique représente la plus grande part, avec 28,1 millions d'individus pour la seule Afrique subsaharienne.

    Médenine: 5 cas de Sida chez des femmes d'origines africaines


    5 cas de Sida ont été révélés chez des femmes d'origines africaines arrêtées au large de Médenine lors d'une tentative d'immigration clandestine.
    (Voici le lien ) 

    http://www.shemsfm.net/fr/actualite/medenine-5-cas-de-sida-chez-des-femmes-d-origines-africaines?id=59117

     JE PENSE QUE : C'est  vraiment triste de voir les journalistes tunisiens couvrir ce fait divers de cette sorte. A dénoncer... 

    1 - Les tunisiens sont aussi des africains
    2- Tout le monde peut etre sujet a l'infection par le VIH. 
    3- Une personnes vivant avec le VIH est un etre humain comme les autres. Il a droit a la vie privé et a la dignité.
    4- Ce fait divers est un non-évenement, car tous les jours et partout en Tunisie. Des cas peuvent etre détectés. C'est une routine pour les professionnels de santé.
    5-Ce genre de couverture, ne fait qu'accroitre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.
     


    Le sida en Tunisie



    En Tunisie, les premiers cas de sida ont été découverts en 1985.
    Depuis, 1 299 cas d’infection ont été enregistrés :
    863 personnes ont développé la maladie 
    436 en sont mortes.
    En l’absence d’un dépistage anonyme et gratuit, ces chiffres sont probablement inférieurs à la réalité. 

    Les estimations de l’OMS sont encore plus pessimistes:
    il y aurait en Tunisie 8700 cas ( entre 4700 et 21 000 !!!!!!! ) de personnes vivant avec le VIH/SIDA !

    "Tous ensemble pour stopper le sida "





    A l’instar de tous les pays du monde, la Tunisie a commémoré la Journée mondiale du sida pour l’année 2012. Célébrée mondialement et pour la deuxième année consécutive sous le thème de « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».
    La campagne mondiale entre 2011 et 2015 axée sur le thème  « zéro nouvelle infection, zéro décès lié au sida, zéro discrimination », est à la fois une initiative qui permettra une meilleure concrétisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien et un appel lancé aux pouvoirs publics pour qu'ils agissent immédiatement et tiennent leurs engagements, par exemple ceux pris en vertu de la Déclaration d'Abuja.
    Il s'agit également d'un appel aux gouvernements africains afin qu’ils atteignent au moins les objectifs convenus en matière de dépenses nationales en faveur de la santé et contre le VIH, pour garantir le droit fondamental de tout être humain au meilleur niveau de soins de santé possible.
    La Région de la Méditerranée orientale à laquelle appartient la Tunisie a choisi le slogan « Mieux informé, mieux vivre » pour cette commémoration et ce, pour promouvoir le dépistage du VIH et le conseil comme service essentiel afin d'augmenter l’accès au traitement et à la prise en charge du VIH.
    Seulement 13 % de ceux qui ont besoin d’un traitement du VIH dans la Région en bénéficient dans les faits. Le fait que moins de 5 % de la population de la Région connaisse son statut sérologique pour le VIH constitue le principal obstacle.
    Face à cette situation alarmante, le Dr Ala Alwan, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a lancé un appel à tous les pays et les partenaires techniques pour qu'ils travaillent ensemble afin d'atteindre l’objectif « zéro décès lié au sida ». Il a dit clairement dans son message : « J’en appelle à vous tous, pays et partenaires techniques, pour permettre et améliorer l’accès aux services de dépistage du VIH et de conseil, notamment pour les groupes de population clé qui courent le plus grand risque de contracter le VIH. Ces services devraient aussi être rendus disponibles là où la poursuite de la transmission du VIH peut être contrôlée… »
    La Tunisie a repris cet appel mondial en plaçant la commémoration de cette année sous le slogan de « Tous ensemble pour stopper le sida » et ce, dans le but d’insister sur le rôle du partenariat, notamment avec la société civile, les organismes publics et les médias pour lutter contre cette maladie dans les domaines de la prévention et de la qualité de la prise en charge sur les plans physique, psychologique et social.
    C’est au sein du ministère de la Santé que cette conférence de presse a eu lieu pour  permettre aux représentants des médias nationaux de s’entretenir avec les différents partenaires de la lutte contre le sida en Tunisie aec entre autres, outre les représentants des différentes directions du ministère de la santé et des différents organes de presse, le Pr Afif Ben Salah, Directeur de la Direction des Soins de santé de base, le Pr Majed Zemni, Président Directeur général de l’Office national de la population et de la famille,  le Dr Ridha Kamoun Président de l’association ATL-MST sida Tunis, le Dr Hedia Chaouachi, Présidente de l’ONG ATIOS, M. Ridha Baklouti, Représentant de l’ONG Jeunesses scolaires, ainsi que le représentant du ministère de la Culture et au niveau de la société civile, et un représentant des scouts tunisiens.
    La Tunisie, une faible prévalence de sida mais beaucoup reste à faire
     « La Tunisie a une prévalence du sida relativement faible avec un nombre total de 1777 cas déclarés depuis 1986 et une moyenne annuelle de 67 cas (chiffres arrêtés à la fin 2012) mais nous devons agir » a précisé le Dr Abdellatif Mekki durant l’ouverture de la conférence de presse.
    Monsieur le Ministre a rappelé que la Tunisie a manifesté son engagement rapide dès la notification des premiers cas d’infection par le VIH par la mise en place d’un Programme national de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles (PNLS/MST) qui regroupe l'ensemble des dispositions stratégiques, des ressources et des structures dont le pays s'est doté dans le cadre de la politique de santé en vigueur .
    Ce programme a réalisé beaucoup d’exploits, a–t-il dit, mais nous restons très loin de l'objectif des trois zéros : « Aujourd’hui nous devons lutter contre la stigmatisation pour encourager toute personne à faire le dépistage du VIH pour connaître son statut sérologique afin de pouvoir par la suite programmer la meilleure prise en charge possible en cas de séropositivité. »